Coulant à souhait

Le fameux, tout chocolat et coulant comme il se doit, accompagné ici d'un très bon vin de banuyls entamé à l'apéritif avec la mousse de homard au cognac de la Belle-iloise et le pâté de canard à l'orange de la Comtesse du Barry. Ce livre magnifique de chez Marabout est la source de cette merveilleuse recette de coulant au chocolat, qui se décline également en coulant au caramel et beurre salé.

Pour le coulant au chocolat
110 g de chocolat dessert / 115 g de beurre / 2 gros œufs / 80 g de sucre / 60 g de farine / copeaux ou carrés de chocolat / grains de fleur de sel

Faire fondre au bain-marie le chocolat, le beurre et le gros sel ; mélanger dans un saladier les œufs et le sucre puis la farine. Fouetter, y ajouter le chocolat fondu. Verser dans des ramequins individuels beurrés et farinés, ajouter dans chacun un carré de chocolat entier. Faire cuire 10 à 13 min. au four.

Le canard toujours et encore !

Petite soirée au coin du feu, avec un délicieux magret de canard de mon producteur breton favori, le même des petits pâtés, déglacé au confit de vin de banuyls, accompagné de savantes pommes de terre nantaises qui ont la particularité d'être noires et surtout goûteuses à souhait, et de panais revenus dans la graisse de foie gras. Tout ça sur un Pic Saint-Loup du domaine de l'Hortus.

Banuyls forever

Impossible de passer dans la région (ce qui nous arrive une à deux fois par an ;-) sans faire notre réserve de Banuyls, vins de Collioure et autres Muscat, de la cave de Pietri-Geraud, fort heureusement reprise par les enfants après le décès de leur père.

Curieux agrumes

Drôle de vin que celui-ci, aux touches d'agrumes et pêches blanches, et qui lui confère son originalité. Ce Côte du Roussillon (blanc) des Belles du Majas (domaine de la vallée de Fenouillèdes sur le terroir de Caudiès, cépages Vermentino et Maccabeu) accompagne ici un boudin blanc truffé, aux pommes.

La truffe de tonton

Nous faisons honneur ce midi à la superbe truffe que nous avons reçue pour Noël de mon tonton des Alpes, que nous avons toutefois eu du mal à sortir de son emballage hermétique (feinte pour que les facteurs ne soient pas attirés par l'odeur et ne dérobe la belle au passage). Un régal, cuisinée comme il se doit par papa en un tournedos rossini sauce madère - cœur de filet de bœuf surmonté d'une tranche de foie gras et d'une rondelle de truffe, accompagné d'un délicieux vin de Collioure, du clos des Paulilles, un vin à découvrir absolument ! Il provient d'une baie sauvage préservée de la sur-urbanisation de la région, à deux pas de la frontière espagnole.

Petit papa noël

Le père Noël une fois passé, nous pouvons enfin manger. Apéritif aux petits fours, champagne, boudins blancs et toasts de foie gras, puis régalade d'huitres suivies de la classique dinde de noël, aux marrons et purée de céleri. Le tout suivi d'un plateau de fromage qu'honore le Mont d'Or, pour finir à mon grand regret par la bûche de Noël que je redoute tant, que je goûte malgré tout chaque année par gourmandise, mais que je n'aime définitivement pas (étrange, moi qui aime tout… ?)

Réveillons nos sens

Pas question de se laisser aller le soir du Réveillon ! Après avoir gouté à l'incontournable foie gras mi-cuit accompagné d'un original vin d'apéritif hongrois découvert par maman lors de son voyage à Budapest, le Tokaj - notre muscat à nous, histoire de se faire une petite mise en bouche, nous attaquons les choses sérieuses avec de délicieuses coquilles saint-jacques à l'orange et endives braisées ; pour se régaler ensuite avec un poisson ex-ce-llent, le turbot ! Bien meilleur qu'il n'est beau, un véritable tableau de Picasso à lui tout seul ! Le dessert sera sobre, crème anglaise de mamie et financiers de maman, pour clore ce divin repas.

Les truffes

Le moment des fêtes évoque la gourmandise, voici ma recette des truffes.

Pour les truffes au chocolat
500 g de chocolat / 30 cl de crème fleurette / 50 g de beurre / Cacao amer

Casser 400 g de chocolat en petits morceaux dans une casserole et le faire fondre au bain-marie. Faire bouillir la crème à part (éventuellement saupoudrer d'un peu de sucre glace mais ce n'est pas nécessaire, tout dépend des envies), puis la mettre dans un saladier, y verser dessus le chocolat fondu, et remuer en partant du centre. Y ajouter le beurre, jusqu'à obtention d'une crème lisse. Laisser reposer une nuit au réfrigérateur. Les rouler ensuite dans les 100 g de chocolat fondu restant pour la ganache, puis dans le cacao.

Pour obtenir des truffes bien fermes, augmenter la quantité de beurre.

Emballes-moi…

Je me retrouve ces derniers temps avec de curieux packaging alimentaires, à croire que je les choisis inconsciemment - ou non - pour leur originalité. Il s'avère que leur contenu est à la hauteur, le thé est juste délicieux, parfumé, et les chips non salées, ce que j'adore ! Bien entendu, chaque marque se décline pour le plaisir des yeux… et du goût !

Casse-croûte automnal

Pour bien démarrer la journée, deux petit muffins anglais grillés garnis de tranches de bacon sauce roquefort (faire fondre le roquefort avec du beurre ET de la crème fraîche), et quelques feuilles de roquette. Un délice !

Le Beaujolais Nouveau fait défaut…

… ce soir au profit du Pic Saint-Loup qui est ma découverte de cet automne. Nous prendrons donc une bouteille de ce délicieux vin provenant du Clos Marie "l'Olivette" dans le restaurant Les Bas Fonds, un diner charmant pour les amoureux que nous ne sommes plus. La carte est originale, la cuisine pourrait être un tout petit peu plus recherchée comme le suggère la carte, et au vu des prix relativement élevés. On se régale des rouleaux de chèvre aux figues, accompagnés de roquette et de vinaigrette balsamique et miel, puis d'un original cheeseburger sauce roquefort avec ses galettes de pomme de terre, pour finir avec une panacotta au basilic et fraises au vinaigre balsamique. Le service est correct sachant que c'est le premier jour de la serveuse qui s'affaire en salle, ne se souvient plus si elle a mangé un parmentier de bœuf ou le plat du jour, et s'avère un peu trop présente quand on essaie de tenir une discussion intime et délicate, mais la tolérance est à l'ordre du jour. Vous trouverez les détails de la carte et des vins ici. Soirée bien plus sympathique que la tournée des bars à la recherche d'un beaujolais correct, même si l'an dernier cette soirée a marqué 2008 d'une rencontre inoubliable me concernant. Et puis je repars joyeusement avec mes cadeaux de l'Hérault, confiture aux châtaignes et gel douche à l'huile d'olive !

La tarte aux aubergines

Une tarte excellente et toute simple à réaliser.

Pour la tarte aux aubergines

1 pâte brisée / lardons / parmesan / aubergines / ail / oignons / champignons de paris / huile d'olive / persil plat

Faire revenir les dés d'aubergine dans l'huile d'olive avec l'ail et les oignons, puis les champignons. Dans une autre poêle, cuire les lardons. Verser sur la pâte, recouvrir abondamment de copeaux de parmesan et de persil plat. Cuire à four chaud pendant environ 20/25 min.

La table de Jules

Rien de tel que de déjeuner chez Jules, le resto de ma copine Juliette et de son mari Sydi, dont la richesse de la carte du midi sans cesse renouvelée ne cesse de nous surprendre. C'est au 5 rue Mandar dans le 2e.

Week-end de la Toussaint

Délicieuse pintade farcies aux morilles, avec des petits navets et des carottes. Un succulent carrelet, poisson très fin, et un crumble aux fruits rouge seront à l'honneur ce we.

Déjeuner d'automne

Au soleil dans le jardin de mamie en Languedoc-Roussillon, les cousins sont tous réunis autour d'un bon gigot accompagné de ses pommes de terre, haricots verts et ail en chemise, un plat bien simple qui réconforte toujours les petites faims !

Grenade

Autre fruit aux teintes purple, la grenade et ses multitudes de graines vermillon, qui pullule dans le jardin de ma grand-mère en cette fin d'octobre, pour le plaisir de nos yeux. Appelé également "Fruit de l'amour" pour ses vertus en matière de fertilité et de prospérité, la grenade est définitivement l'un de mes fruits préférés pour son esthétisme. Ronde et colorée, elle m'inspire gourmandise et plénitude. Celle-ci a de plus été ramassée avec amour, ce qui me la rend encore plus chère à mon cœur.

Réunion de famille

Déjeuner pour la famille côté maternel au complet, à l'Auberge du Val Marie, dans le Languedoc-Roussillon, où je me suis régalée d'une assiette de palourdes et de couteaux - précédée d'une mise en bouche de brandade de morue - et d'une cocotte de joue de porc cuisiné comme un civet et garniture "mémé".

Sauté de pomarine

Décidément la pomarine est la courge qui a le plus de goût et surpasse le potimarron - lequel est déjà bien plus surprenant que son triste copain le potiron.

Régal vietnamien

Je ne vais chez ce traiteur de la rue montmartre face à l'ancien Figaro que pour leurs délicieux raviolis vietnamiens, un plaisir à déguster !

Croissant chéri

Ces gnocchis à la sauce parmesane sont un exemple de la riche carte du Croissant, excellent bistrot de quartier à la constance quasi exemplaire (j'ai vu de rares déceptions tout de même), même si je leur en veux encore d'avoir enlevé du menu le formidable "Dos de loup de mer en croûte d'olive et son risotto aux asperges" (non mais quelle idée aussi de changer un plat pareil !). A découvrir, ce bistrot du 2e à la lourde histoire - Jaurès y fût assassiné en 1914.

Le potimarron de Sylvie et le cake

Ramené de Bretagne, celui-là me nargue depuis un moment et je m'y attaque, pour en faire un délicieux cake au potimarron, dont voici la recette :

Pour le cake au potimarron

300 g de potimarron / 150 g d'amandes concassées / 1 orange / 1 citron / 2 œufs / 300 g de sucre / 20 cl d'huile d'arachide / 350 g de farine / 1/2 sachet de levure / 1/2 cc. de bicarbonate de soude / 2 cc. de cannelle / 10 g de beurre

Beurrer et fariner un moule à cake préalablement recouvert de papier sulfurisé. Préparer le zeste d'orange et de citron. Mixer le potimarron. Dans un grand saladier, travailler au fouet les œufs, le sucre, et une pointe de sel, puis le potimarron et l'huile. Battre. Ajouter la farine, la levure, le bicarbonate de soude, les zestes et les amandes. Verser le tout dans le moule. Passer 30 min. à four th. 7 (210 °C), puis 30 min. à 180 °C. Laisser refroidir puis démouler.

Soupe de saison

Rien de tel qu'une bonne soupe bien parfumée des potimarrons du jardin, agrémentée du persil… du jardin également !

Mes courges

Oui bon hein. Alors dans l'ordre : le très graphique giraumon, le pâtisson au goût d'artichaut, et le petit pomarine, au délicieux arômes de châtaignes. A trouver parmi d'autres sur les marchés mais aussi dans les épiceries bio, pour le régal des yeux et le plaisir de la bouche.

Coucher de soleil

La terrasse incontournable de l'été en fin de journée, située au dessus du 25e Est, entre quai de Seine et quai de Loire, pour profiter des derniers rayons et de la pinte à 3 euros.

Mon concassé de tomates

C'est la fin des tomates, le dernier week-end de récolte, et nous décidons de faire des concassés de tomates avec ce qu'il reste. Il suffit de les éplucher après les avoir passées dans l'eau bouillante, quitte à laisser un peu de peau, puis de les mettre en morceaux grossiers dans une sauteuse avec de l'ail, une ou deux échalotes, de l'huile d'olive, et des épices (poivre de sichuan, attention très peu, piment doux, graines de coriandre, sel poivre). Faire cuire 45 min. à petite ébullition, et verser chaud dans des bocaux hermétiques. A consommer dans la semaine. Idéal avec des pâtes, des poissons, …

Figues roties au Mas Amiel

Un dessert divin avec un vin divin : issu de grenache noir, carignan, mourvèdre et syrah, ce vin de garde du nous offre de beaux arômes de mûres, aux notes balsamiques et poivrées. Idée piquée ici, chez un blog voisin, Cuisine et Campagne.

12 belles figues
1 verre de Mas Amiel
50 g de pignons de pin
80 g de sucre de canne
branches de romarin

Rincer les figues, les couper en quatre et les disposer sur un plat à gratin. Verser le vin dessus, parsemer de pignons de pin et de romarin. Passer au four 30 min. en prenant soin d'arroser les figues de temps à autre. Servir avec une glace vanille, amande ou violette.

Mon chutney de tomates vertes

Que faire avec toutes les tomates cerises du jardin qui ne pourront plus mûrir, malgré le soleil toujours présent en cette fin septembre ? Les mettre dans du papier journal (merci Laurent) pour qu'elle rougissent serait une solution, en faire un chutney en sera une autre. Idéal sur des fromages de chèvre.

1,5 kilo de tomates vertes
1 kg de sucre de canne
le jus de 2 citrons
une pincée de poivre noir de Sichuan en graines broyées
coriandre en poudre
clous de girofle
2 cc. de vinaigre balsamique

Laver et couper les tomates en 2, les mettre dans une bassine à confiture avec le sucre, le jus de citrons, le vinaigre et les épices. Laisser macérer 24h (ou au moins qques heures). Faire cuire à feux doux une bonne heure sans que ça attache, remuer régulièrement. Verser le tout encore très chaud dans des pots à confiture stérilisés, les mettre à l'envers. Se conserve au frais une fois ouverts.

Confit de vin de Muscat

Rien de tel que le confit de vin de Banuyls pour déglacer une viande. Ici ce sera un magret. Le soir, tajine d'agneau aux coings du jardin.

Les pasta d'Amélie

Rien de tel que d'improviser un petit diner avec de bons produits : des pâtes, des tomates cerises du jardin, du basilic frais du balcon, des pignons de pin et du parmesan, et le tour est joué !

Le tian provençal

Quelques courgettes, tomates et pommes de terre coupées en fines lamelles, arrosées d'huile d'olive et parsemées de thym puis passées au four font de ce plat un accompagnant typique en Provence.

Grillade de maquereaux

Un peu de fenouil, de gros sel, badigeonné et farci de moutarde et persil, le tout passé au four ou au barbecue.

La tarte fine aux pommes et framboises

Septembre, saison des pommes, fin des framboises. La tarte fine aux pommes est d'une simplicité extrême :

Pour la tarte fine aux pommes et framboises
Prendre une pâte feuilletée, l'étaler sur un moule à tarte, y déposer les pommes coupées très finement en rondelles, parsemer de morceaux de beurre, éventuellement de framboises - par exemple - et saupoudrer de sucre roux. Passer au four une quinzaine de minutes. Servir tiède avec une boule de glace vanille.

Beignets de fleur de courgettes & co

L'avantage des courgettes du jardin, c'est que l'on peut récupérer les fleurs facilement. Elles sont très fragiles et il faut les manier avec précaution. Quitte à préparer une pâte à beignets, et vu que les fleurs sont rares, autant s'en servir pour faire avec d'autres légumes, comme le potimarron (délicieux), ou encore des rondelles d'oignons. À servir à l'apéritif.

Pour les beignets de fleur de courgettes & co
1 dizaine de fleurs de courgettes (et oignons, potimarron…)
150 g de farine
1/2 sachet de levure
20 cl de lait
2 œufs
1 pincée de paprika ou piment doux
huile de friture
gros sel

Rincer légèrement les fleurs, leur enlever leur pistil et couper la pointe de la tige. Dans un saladier verser la farine et la levure et faire un puit. Y ajouter les œufs, le lait, l'épice, remuer pour obtenir une pâte lisse et légèrement épaisse. Laisser reposer 1/2 heure au frais. Faire frire l'huile. Plonger les fleurs dans la pâte à beignet, les déposer délicatement dans l'huile, les laisser 1 à 2 minutes de chaque côté, puis les éponger dans du sopalin, et les saupoudrer de gros sel.

Les tomates farcies végétariennes

Nous décidons pour une journée de vivre en autarcie et de ne manger que ce qui provient du jardin (surtout la flemme d'aller acheter au village de la chair à saucisses à vélo…).

Pour les tomates farcies végétariennes
2 belles tomates
1 grosse courgette
des échalotes et de l'ail
du persil
du gruyère râpé (ah oui quand même). 
On récupère la chair des tomates et de la courgette que l'on taille en dés, on remplit les tomates de la totale mélangé avec le reste des ingrédients, on parsème de gruyère, et on passe au four à 180°C vingt minutes environ.

Barbecue de septembre

Amandes farcies

Je crois que ce sont les coquillages que je préfère jusqu'à présent (depuis deux mois en vrai donc), un véritable régal que ces amandes farcies avec une persillade (beurre salé, ail, persil), passées au four 10/15 min. Et ce pour seulement deux euros le kilo !

Les Anges

Voilà une bonne adresse pour les végétariens et autres adeptes du "mangez sain mangez des graines", la table des Anges, dont le risotto aux cèpes et son œuf poché me fait oublier le cadre "british à l'ancienne" de ce restaurant. C'est au 46 rue Montmartre dans le 2e.

Les gars du Nord

Ces photos donnent le ton du Galibot, appelé plus couramment le Ch'ti, ce formidable resto à la déco faite d'incroyables publicités anciennes, qui sent bon l'ail et la cuisine du nord, et qui fera fuir les miss au régime. Au menu : martiflette (tartiflette au maroilles), welsh, potée, lapin à la bière et autres plats de résistance qui combleront les grosses faims. Et en ces temps difficiles, une petite gâterie en fin de repas, histoire de faire durer le plaisir !

Le Galibot, 17 rue Paul Lelong, Paris IIe