En cette saison, à moins d'être en altitude au milieu de forêts de conifères, les arbres perdent leurs couleurs et leurs feuilles, laissant apparaître un temps souvent terne et maussade. La campagne en hiver a ce quelque chose de désolant qui la rend austère et nous pousse dans nos retranchements, au point de ne trouver de réconfort qu'auprès de la chaleur d'un feu de cheminée ou de bons petits plats. Les lumières hivernales ont pourtant cette magie que j'aime tant, et les nuits sont longues et douillettes.
L'orange de Noël, autrefois fruit de luxe de par sa rareté, était traditionnellement déposée la veille de Noël dans un soulier comme unique cadeau aux enfants. Largement répandue aujourd'hui, il serait dommage de s'en priver. Voici une version légèrement modifiée du fondant renversant à l'orange publié il y a quelques années. Gorgé de jus d'orange, son moelleux devient suave et se mariera parfaitement, pour davantage de gourmandise, avec un fondant au chocolat dont la recette se trouve ici pour les plus patients, là pour les plus empressés.
Pour le moelleux à l'orange
175g de farine / 175g de sucre / 175g de beurre / 3œufs / 125g de sucre glace / 4 oranges / 1 demi sachet de levure
Travailler le beurre ramolli et le sucre en poudre au fouet électrique. Casser les œufs un à un, mélanger et ajouter la farine et la levure, puis le zeste de deux oranges et un jus. Beurrer et fariner un moule, mettre au four moyen (T4) pendant quarante minutes. Faire fondre le sucre glace dans trois jus d'oranges à feux doux, en imbiber le gâteau.
Travailler le beurre ramolli et le sucre en poudre au fouet électrique. Casser les œufs un à un, mélanger et ajouter la farine et la levure, puis le zeste de deux oranges et un jus. Beurrer et fariner un moule, mettre au four moyen (T4) pendant quarante minutes. Faire fondre le sucre glace dans trois jus d'oranges à feux doux, en imbiber le gâteau.
Encore quelques jours pour profiter de l'hiver… Verrais-je la neige d'ici là ?
"Si notre vie manque de soufre, c'est-à-dire d'une constante magie,
c'est qu'il nous plaît de regarder nos actes et de nous perdre en considérations sur leurs formes rêvées,
au lieu d'être poussés par eux"
c'est qu'il nous plaît de regarder nos actes et de nous perdre en considérations sur leurs formes rêvées,
au lieu d'être poussés par eux"
Antonin Artaud (Le Théâtre et la culture), 1935 __